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 The fool on the Hill. - PV Eliot.

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Iris Levy
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MessageSujet: The fool on the Hill. - PV Eliot.   The fool on the Hill. - PV Eliot. Icon_minitimeDim 8 Déc - 16:49

The fool on the hill.
Iris Levy & Eliot Saddler




Ils s'étaient donnés rendez-vous à l'entrée de l'Académie pour se rendre jusqu'à la falaise. Iris n'avait pas dit à Eliot où ils allaient. Elle ne lui disait jamais, préférant lui faire la surprise d'un magnifique spectacle qu'il aurait tout le loisir de dessiner après l'avoir admiré. Parce que voilà, cela faisait déjà quelques mois qu'Iris donnait des cours de dessin à Eliot. Il était doué. Elle avait déjà vu ses graffs et avait été impressionnée: Ce n'était pas le même type de dessin qu'elle pratiquait, mais il était vrai que tous étaient liés. Un jour peut être Eliot lui apprendrait à graffer ?

En attendant c'était à elle de donner un cours, et, on ne changerait pas Iris, elle était en retard. L'étudiant devait commencer à avoir l'habitude. Rares étaient les fois où elle était arrivée à l'heure. Et avec les autres retardataires chroniques comme elle, ça ne la dérangeait pas, mais lorsqu'elle faisait attendre toutes les personnes qui avaient l'impressionnante capacité d'arriver à l'horaire donné d'un rendez-vous, elle avait un peu honte. Ok, surtout avec Eliot. Ce n'était pas de sa faute,  il avait quelque chose d'impressionnant. Toujours droit dans ses baskets. À côté d'une Iris sautillante et de sa voix chantante, on n'aurait pas dit que c'était elle qui donnait les cours. Et en arrivant en retard, elle avait toujours l'impression de se remettre dans la peau de l'élève que les profs attendaient une fois que la cloche avait sonné et que toute la classe était rentrée.
Quoi qu'il en soit, elle avait toujours une plus ou moins bonne excuse. Cette fois? Elle s'était endormie sur ses bouquins, le froid et les examens l'ayant achevée. C'était Snow qui l'avait réveillé et le temps qu'elle prenne sa douche, même en 4è vitesse, elle était à la bourre. CQFD.

*Enfin t'étais pas obligée de t'endormir non plus hein.*

Iris ne prit pas la peine de répondre, déjà qu'elle n'aimait pas courir alors si en plus elle devait perdre son souffle à répondre aux imbécilités de son ewig, elle n'était pas sortie de l'auberge.

Quoi qu'il en soit, Iris avait espéré pouvoir obtenir un joli coucher de soleil en cette fin d'après midi d'hiver où le ciel avait été relativement dégagé toute la journée. Il était sûr qu'il ne faisait pas chaud-chaud, et qu'avec une Iris frileuse comme pas deux, il avait peut être été un peu inconscient de faire un cours en extérieur...qu'importe, tant qu'Eliot n'avait pas les doigts gelés et pouvait dessiner, le jeu en valait la chandelle. Elle avait eu envie de sa falaise et de son coucher de soleil, elle les auraient. Emmitouflée dans sa large écharpe grise et son pull doudou, Iris était prête à affronter le monde.

Du coup, au fond de son grand sac en cuir, elle avait jeté à la va-vite des palettes d'aquarelles et des pinceaux alors qu'elle avait plutôt l'habitude de lui faire travailler le croquis, mais si elle obtenait ce qu'elle avait espéré, il  fallait faire peindre le dégradé du ciel à Eliot. Et oui, prof à la bourre mais un minimum organisée, Iris songeait à vrai dire fortement à faire de l'enseignement son métier, peut être pas en arts, mais quoi qu'il en soit elle voyait ces cours avec Eliot comme un entraînement idéal.
Enfin il fallait avouer que l'étudiant était un peu le genre d'élève idéal. Concentré, appliqué, et même s'il avait tendance à s'énerver vite, il était très persévérant. Ça se voyait dans toute l'énergie qu'il mettait à la tâche qu'il prenait ça au sérieux, qu'il avait un vrai goût pour l'art. Résultat des courses, il progressait très vite, et même s'il n'était pas forcément très bavard pendant les cours, il était là pour s'améliorer et pas spécialement pour faire la causette autour d'un thé et de petits biscuits avec Iris.

D'ailleurs, celle-ci avait reçu sa demande d'aide comme un choc: bien sûr, elle savait qu'elle avait un certain don pour le dessin, elle aimait ça, le sol de sa chambre était quasiment recouvert de dessins qu'elle ne regardait jamais une fois achevés, et depuis qu'elle était partie de Londres, elle s'était révélée réellement douée, avait passé des journées entières à tenter de capter une lumière ou une ombre, un relief, une expression. Et les mois qu'elle avait passés à San Francisco chez Ingrid, durant l'attaque des militaires, cachée, seule, l'avaient poussée à dessiner d'autant plus. Tout ce qu'elle voyait, la jeune fille se sentait obligée de le croquer. C'était le tout premier conseil qu'elle avait donné à Eliot: dessiner tout, tout le temps, avoir toujours un carnet et un stylo ou un crayon sur lui pour tâcher de reproduire tout ce qu'il lui passait sous les yeux, c'était là le meilleur moyen de s'améliorer.
Mais quoi qu'il en soit elle n'avait jamais pensé pouvoir donner des cours. C'était pour elle quelque chose de très personnel, à la limite de l'intime, assez naturel au fond, instinctif. Alors l'idée même de le partager lui avait parue surréaliste, ne lui avait jamais effleurée l'esprit. Mais en y réfléchissant un peu plus, elle avait accepté avec plaisir, heureuse que ça puisse servir et de pouvoir aider.

Et cette avec cette bonne humeur qu'Iris se hâtait jusqu'au point de rendez-vous, manquant d'éborgner au passage tous ceux qui croisaient son chemin, avec un Snow qui allait tout de même bien plus vite qu'elle. Lorsqu'elle repéra la grande silhouette du jeune homme à l'entrée de l'Académie, elle accéléra un peu pour finir par sauter sur ses deux pieds devant lui, la tête levée, ses yeux fixés dans les siens, et un sourire d'excuses sur le visage:

"Je sais je suis à la bourre. Encore. Désolée. Promis un jour j'arriverai à être à l'heure. Un jour."

Elle eu un petit rire, cherchant dans son regard quelque chose qui lui indiquerait qu'il ne lui en voulait pas trop.
Penchant la tête et dans un sourire chaleureux et enthousiaste, elle indiqua de la tête la sortie:

"On y va?"

Il n'avait qu'à la suivre, il verrait bien assez vite où elle l'emmenait.
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Oxane Fox
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MessageSujet: Re: The fool on the Hill. - PV Eliot.   The fool on the Hill. - PV Eliot. Icon_minitimeSam 28 Déc - 13:45





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Iris Levy & Eliot J. Saddler
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Accoudé à la fenêtre, Eliot expirait la fumée grisâtre de sa cigarette, les yeux fixés sur le paysage. L'adolescence lui avait laissé cette mauvaise habitude, de temps en temps (bien plus souvent qu'il ne voulait l'admettre) il se mettait à la fenêtre, sortait une cigarette et se pourrissait les poumons. Le temps l'importait peu, il exécutait son "rituel" que ce soit sous un soleil brûlant ou à travers le froid glacé de décembre comme c'était le cas aujourd'hui.

Il arrivait bientôt au filtre. Son regard se détacha de la forêt qu'il avait, comme la plupart des mutants présents pendant les affreux événements qui avaient déjà un an, bien connu cette forêt. Elle lui avait autant sauvé la vie qu'elle n'avait failli la lui arracher. Cet amas d'arbres neutres avait été témoins des pires horreurs. Des hommes tuant des enfants de sang froid. Tuant leurs semblables, leur prenant la vie sans regrets, sans pitié. La forêt avait assistée, passive, à ces combats déloyaux d'hommes apeurés, apeurés de ce qu'il ne connaissent pas, de ce qui est différent, de ce qui est plus fort.
Eliot avait vu. Pendant les quelques jours qu'il avait passé la bas avant de rejoindre la ville et de s'enfuir, il avait vu de nombreux des siens mourir de faim, de froid sans pouvoir régir. Certes, il avait stupéfié un bon nombre de soldats, il en avait explosés quelques uns lorsqu'il était sur de ne pas faire de dommages collatéraux. Il se souvenait précisément de s'être rendu compte, lorsqu'il avait essayé sauvé cette petite fille ange, que les différences ange/démon qu'il connaissait et revendiquait, n'était rien que des conventions. Il ressemblait autant à ces anges qu'il avait passé des années à dénigrer qu'il se disait être un démon. Comme n’importe quel homme il était dans cet équilibre instable du bien et du mal qu'il fallait toujours essayer de garder. Il n'était pas mieux que ces soldats, il n'était pas pire non plus.

Sa cigarette éteinte, Eliot effaça ces macabres pensées de son esprit et vérifia l'heure. Il avait encore une vingtaine de minutes avant de retrouver la joyeuse Iris mais ne vous méprenez pas, il n'est, ici, pas question d'un quelconque rendez-vous amoureux, la londonienne lui donne des cours de dessins depuis déjà de nombreux mois.
Eliot se débrouillait pourtant bien avec ses graffitis avant qu'il ne lui demande de l'aide, il peignait ce qu'il voulait, ce qu'il sentait et voulait faire ressentir. Il avait sans cesse de nouvelles idées mais dès qu'il ne tenait plus des bombes de peintures mais un crayon, il était toute de suite bien plus mal à l'aise. Dans ce qu'il faisait habituellement, il n'avait pas le droit à un raté, il n'avait pas le droit à un trait déplacé car rien se s'effaçait (à moins de vouloir rester pendant des heures avec une éponge et un seau d'eau, mais il n'avait pas le temps). Là tout était différent, il fallait être encore plus précis et il pouvait estomper et gommer ses traits : tout un autre monde.
Toutes les possibilités du dessins l'intéressaient donc, et puis ça allait certainement l'aider à faire des peintures encore plus belles, plus réelles, plus techniques.
C'était là qu'Iris entrait en jeu. Il l'avait remarquée, en même temps vous me direz avec une chevelure rose personne ne la ratait dans les couloirs, à noircir des feuilles de dessins, les doigts noirs de graphite ou tachés de peinture. Elle était très douée, elle n'avait pas l'air méchante, il était donc venu la voir un jour puis lui avait proposé qu'elle lui apprenne son art. Ils ne se voyaient pas vraiment en dehors des cours, ils se disaient bonjour quand ils se croisaient ou se lançaient un petit sourire en mode "Salut!" quand ils étaient trop loin. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'ils allaient faire aujourd'hui. Souvent elle le prévenait un minimum pour qu'il sache s'il devait emmener des pinceaux ou des crayons (bien que c'était surtout elle qui ramenait le matériel) mais cette fois elle ne lui avait rien dit. Bon et bien il prendrait les crayons et les pinceaux dans ce cas, il n'était pas très contraignant comme garçon.

Pendant qu'il rassemblait ses quelques affaires dans sac à bandoulière qui avait visiblement bien vécu comme en témoignait les différents pin's, phrases écrites au marqueur ou à la bombe de peinture, les logos de groupes de rock collés à la colle extra forte (nan, Eliot ne coud pas, mis à part les boutons sur son seul et unique costume), et les taches de produits non-identifiés. C'est qu'il le trimbalait depuis un petit bout de temps ce sac, il avait même survécu à l’attaque, c'était pour dire. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, Eliot est une personne qui prend plus ou moins soin de ses affaires, il n'est pas non plus du genre soigneux, mais il ne mettait ses crayons et pinceaux dans une trousse, les feuilles de son carnet Canson étaient toujours immaculés, parfois un peu cornée mais toujours immaculées et il avait créé un réel compartiment pour ses bombes de peinture, une de ses ex lui avait cousu les emplacements pour qu'elles tiennent toutes bien, et il essayait de ne pas perdre les bouchons. Il se promenait d'ailleurs toujours avec son masque et sa peinture, au cas où il serrait frappé par l'inspiration non loin d'un mur (on sait jamais).
Il lui restait huit minutes pour réveillé Sirius qui dormait, sortir de la chambre qu'il partageait avec Yann depuis qu'ils étaient sortis du labyrinthe, et retrouver Iris. Il était large.
Après avoir attrapé sa veste en cuir, le graffeur descendit les marches les mains dans les poches, son sac s'entrechoquant contre sa cuisse, Sirius de l'autre côté encore à moitié endormi et comme il l'avait prévu, ils étaient arrivés pile à l'heure.
Ce new yorkais était toujours à l'heure, jamais en avance, jamais en retard, toujours à l'heure, ce qui n'était visiblement pas le cas de son professeur. Il était habitué maintenant, des retards chroniques de la londonienne, il s'adossa contre le mur et sorti un pomme de son sac magique et croqua à pleine dent en attendant la fille aux cheveux licorne. (le giiiiiiiiiif xDDD) Il avait bien fini son gouter lorsqu'elle arriva, essoufflée, les joues autant rosies par le froid que par son effort.

"Je sais je suis à la bourre. Encore. Désolée. Promis un jour j'arriverai à être à l'heure. Un jour."

Il souri, rieur. C'était une des raisons pour lesquels il ne regrettait pas de l'avoir choisie, elle. Il ne l'avait jamais vu de mauvaise humeur, dans son esprit elle était toujours souriante et ça faisait du bien de voir qu'il existait encore des personnes comme ça.

"C'est beau l'espoir Iris."

Et hop super sourire de la mort qui tue du mec qui se moque gentiment, enfin "taquiner" serait plus approprié. Oui, voilà, il la taquinait et il trouvait ça drôle.

"On y va?"

Il hocha de la tête.

"Et on va où?"

Bon, visiblement c'était une surprise, mais une surprise allait forcément aiguisé sa curiosité mais elle avait bien fait, ça le motivait. Il fit rapidement la liste de tous les lieux qu'il connaissait dans le coins, ça faisait tout de même plus de dix ans qu'il habitait ici et Sirius l'aidait lui aussi dans ses recherches. Ils ressemblaient à de grands enfants même si Eliot essyait de paraître détaché, en mode "nan mais moi je m'en fou de la surprise enfaite" alors que non, pas du tout, il voulait vraiment savoir ce que c'était.

Dans le ciel, le soleil avait bien commencé à descendre, ce n'était pas encore son couché mais le ciel commençait à prendre une couleur rosée et à s'obscurcir. Le new yorkais adorait le soleil d'hiver pour les couleurs qu'il créait, c'était l'un des seuls roses qu'il appréciait vraiment (avec celui des cheveux d'Iris, parce qu'il les aimait bien ses cheveux à la mode manga).

Ils étaient déjà loin d'Eternal Time mais toujours pas arrivés lorsqu'Eliot interpella l'anglaise.

"Tu sais, si t'es perdue tu peux le dire, on connaît bien la région avec Sirius."

Oui, bon , encore une petite boutade, mais il était de bonne humeur là malgré les nuages qui commençaient à remplir dangereusement le ciel était resté immaculé toute la journée.

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MessageSujet: Re: The fool on the Hill. - PV Eliot.   The fool on the Hill. - PV Eliot. Icon_minitimeDim 29 Déc - 0:50

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Lorsqu'Eliot demanda à Iris où ils allaient, celle-ci sourit et agita son index, se fendant d'un "Ahah, si tu crois que tu vas m'avoir comme ça! Suis moi...".

A vrai dire, elle n'était venue là bas qu'une seule fois. C'était en début d'année, juste après l'attaque de l'Académie. C'était là qu'elle avait rencontré Gwen. Et de cette falaise elle se souvenait de la délicieuse sensation de vertige que celle-ci lui avait procurée, de ses pieds se balançant dans le vide, du fracas des vagues sur les rochers. Elle se souvenait être venue là le cœur gros, la tête pleine d'images, pleine de sons, pleine d'atrocités, un peu perdue. Elle devait faire le tri. Elle devait se remettre. C'avait été sa première vraie sortie depuis qu'elle était revenue de San Francisco et elle avait eu besoin de faire le vide, de se recentrer, de réfléchir. Elle avait tout retenu, tout capté de cet endroit, il lui tenait à cœur même si elle n'y était pas retournée depuis quelques temps.

Quoi qu'il en soit, pour y aller, elle avait filé en vélo, empruntant un autre itinéraire que celui qu'elle venait d'engager.  En fait, la jeune fille savait avec certitude où ils devaient aller, mais ne s'était pas vraiment penchée sur l'itinéraire. C'était Iris ça. Elle croyait qu'une fois arrivée, elle aurait un éclair de génie, que la grâce tomberait du ciel, que le chemin s'illuminerait devant eux. Concrètement, pour le moment, aucun signe de la grâce dans les environs. Alors en attendant, elle se dirigeait vers ce qu'elle espérait être la bonne direction. Mais apparemment, Eliot sentit qu'elle y allait un peu à l'aveuglette, puisqu'il lâcha:

"Tu sais, si t'es perdue tu peux le dire, on connaît bien la région avec Sirius."

S'il croyait qu'elle était dupe, il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu'au coude. Ok, elle n'était pas sûre à 100% du chemin qu'elle empruntait, mais ce n'était pas une raison pour gâcher une surprise bêtement. Elle le regarda un air de défi dans le regard, à la "tu me prends pour qui", et répondit avec un sourire en coin et une mauvaise foi qui ne trompait personne:


"Si vous croyez que je vais tomber dans le panneau jeune homme vous vous fourvoyez grandement. Je ne suis pas à proprement parler perdue. Je sais (plus ou moins approximativement) où je vais. Et comment j'y vais."

Elle n'avait sûrement pas été convaincante pour deux sous, mais tout était dans l'attitude: Elle continua la tête haute, faisant sembler de savoir exactement où elle allait. Ce n'était pas sorcier, non? Elle n'avait qu'à se diriger vers la mer. Elle l'avait déjà fait une fois, et elle amènerait Eliot jusqu'à sa surprise, point barre.

*Professeur irresponsable ouais.
- Roh ça va heine...*

Pour se convaincre, elle répétait:

"On est pas perdus. Non, non, non, on est pas perdus..."

Et elle continuait à seriner ça comme une rengaine. Plus elle continuait, plus ça ressemblait à un comptine insupportable mais follement entraînante d'enfant, le genre avec une mélodie crispante et des paroles répétitives que vous aviez dans la tête pendant 4 jours. C'était la punition de l'étudiant pour s'être montré sarcastique comme ça. Il n'empêche qu'elle y prenait goût à sa petite chanson, et elle se demandait si elle devait y intégrer quelques variations à la Beyoncé en même temps qu'elle se disait que, définitivement, elle n'avait aucune idée d'où elle allait. Et peut être qu'il allait falloir qu'elle gâche sa surprise pour qu'ils aient une chance de profiter de son coucher de soleil.

Et puis il fallait avouer que, si Iris n'était à Forest Hill que depuis un peu plus de deux ans, Eliot y avait passé sa jeunesse. Donc il réussirait sûrement à se repérer un peu mieux qu'elle. Alors, la londonienne décida de stopper la torture et, avec un discrétion folle, demanda à l'étudiant:

"Bon...Imaginons que dans une quelconque cas je ne sois pas totalement sûre du chemin à prendre, un cas purement hypothétique hein. Quel chemin je devrais prendre, et ne va pas croire que c'est là qu'on va, pour arriver à..."

Elle se stoppa dans son élan. entre les arbres se profilait un bon de mer et ce qui semblait être les pierres d'une falaise. Ni une ni deux, il n'en fallait pas moins à Iris pour y voir un signe de l'univers qui, jusqu'à présent, ne leur avait pas été d'une grande aide.

"Ahah, on arrive! J'ai réussi!"

Elle effectua une petite danse de la joie avant de reprendre:

"Et tu vois, j'ai même pas eu besoin de ton aide."

Puis elle rit à sa réaction de gamine d'à peu près 4 ans, se rapprocha d'Eliot pour lui donner un coup d'épaule taquin et lui fit signe de la suivre. Et effectivement, en confiance, elle réussit à arriver au niveau de la falaise en quelques minutes.
Et au bout de quelques chemins sinueux et de deux presque-gamelles sur les cailloux, ils posèrent enfin le pied au lieu dit.

Iris en oublia de respirer. Un sourire fendit son visage. C'était ça. C'était exactement ça qu'elle avait voulu. C'étaient les reflets de la mer et le dégradé du ciel, c'étaient la ligne d'horizon au loin et la forêt en contrebas. C'était tout ce qui faisait de ce lieu quelque chose de poignant, quelque chose qui vous prenait par le ventre, qui faisait que vous vous sentiez bien, en paix du plus profond de vous même. C'était un peu magique, c'était un peu parfait.

Elle se tourna vers Eliot, le regard émerveillé et l'espoir de trouver ce même sourire qui vous faisait un peu retomber en enfance sur son visage.
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MessageSujet: Re: The fool on the Hill. - PV Eliot.   The fool on the Hill. - PV Eliot. Icon_minitimeMer 1 Jan - 23:29





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"Si vous croyez que je vais tomber dans le panneau jeune homme vous vous fourvoyez grandement. Je ne suis pas à proprement parler perdue. Je sais (plus ou moins approximativement) où je vais. Et comment j'y vais."

Plus ou moins approximativement? Et bien ils étaient bel et bien perdus. Bon, il fallait réfléchir à quoi répondre à Iris, parce que c'était drôle de lui répondre, et à réussir à retrouver leur chemin, sachant que le vent se faisait plus fort et qu'il semblait porter du sel, ou de l'iode, enfin une odeur un peu marine. À vrai dire ce n'était pas lui qui était arrivé à cette déduction mais Sirius, qui en tant que chien, avait la truffe (et pas voie de conséquence l'odorat) bien plus fine.

"Je pense que c’est justement ce qu'il te faudrait. Des panneaux."

Et il était content de son jeu de mot en plus. Il fallait dire qu'elle lui avait tendue une perche, voir carrément une échelle en parlant de panneaux alors qu'elle ne savait pas elle même ou elle allait.
Bon, si'l restait ainsi à s'auto-congratuler de sa blague, il allait perdre la londonienne qui avançait à grand pas, la tête haute et il aurait mis parié quelques dollars canadiens qu'elle avait l'air sûre d'elle, ou presque, certainement pour essayer de le convaincre, et de se convaincre à elle-même qu'elle savait ou elle allait. Elle semblait aussi répéter une phrase en boucle, mais elle ne parlait pas assez fort et il était trop loin pour comprendre les mots qui sortaient de sa bouche.

Le newyorkais la rattrapa rapidement, le sourire aux lèves, attendant dans le silence qu'elle craque et leur demande enfin par ou aller (et il saurait enfin où elle comptait les amener, parce que l'air de rien, ça lui faisait travailler les méninges sa petite surprise).

Avec Sirius ils en étaient arrivés à un commun accord, ils se dirigeaient vers la grande falaise qui avaient une vue imprenable sur la mer. Parce qu'avec cette légère odeur de sel et d'iode, ils ne pouvaient allez que par là bas. Après où voudrait-elle allez, parce que mine de rien, il fallait se dépêcher avant qu'il ne fasse nuit noir. Vu la direction qu'ils prenaient, ce ne pouvait être la plage, à moins qu'elle ne se soit totalement trompée de cap. Nan, s'ils continuaient encore plus loin ils longeraient les grandes falaises pour se retrouver dans le sanctuaire. En pleine nuit. De plus il ne voulait vraiment pas allez là-bas. Iris n'était certainement pas au courant que son meilleur ami était absent depuis bientôt un an et il n'était encore jamais entré dans sanctuaire car il savait qu'au moment même où il poserait un pied là bas, il perdrait espoir, il le penserait mort, son corps en décomposition au milieu de la forêt, peut-être à moitié dévoré par les bêtes sauvages. Alors non, il ne pouvait pas. Il se forçait à le croire trop malin pour être mort pendant cette période, il aimait se l'imaginer au milieu d'un pays dont il ne connaissait ni la langue, ni le nom, à vivre comme il l'avait toujours rêvé. Tout mais ne pas l'imaginer sans vie, sans sépulture.
Il aurait pu divaguer encore longtemps sur le manque qu'il éprouvait sans son frère non-biologique. Dans ces moment là, Sirius ne lui disait rien, ni espoirs inutiles, ni dures fatalités. Oui, il aurait pu divaguer longtemps comme ça, mais il était avec une fille aux cheveux chamalow au milieu d'une route sans panneaux, alors le moment qu'il attendait arrive, elle était entrain de lui demander de l'aide. À sa manière, certes, mais il avait gagné!

"Bon...Imaginons que dans une quelconque cas je ne sois pas totalement sûre du chemin à prendre, un cas purement hypothétique hein. Quel chemin je devrais prendre, et ne va pas croire que c'est là qu'on va, pour arriver à...
Ahah, on arrive! J'ai réussi!"

Et bien non, il n'avait pas gagné, comme quoi il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. En même temps, c'était un peu un mal pour un bien, car s'il avait du l'amener jusqu'ici, elle n'aurait pas fait sa magnifique danse de la joie, qui était vraiment drôle, surtout quand on est spectateur. Et dire qu'elle était censée être son prof. Sirius rit en lui rappelant que c'était lui qui l'avait choisi comme il se vantait souvent de "choisir" ses amis, ou ses proches. Breef. La danse finit, il eut le droit à un petit commentaire, à vrai dire il s'y attendait.

"Et tu vois, j'ai même pas eu besoin de ton aide."

Et supplément petit coup d'épaule. C'est qu'ils se rapprochaient les deux dessinateurs en herbe.

"On verra si tu gères aussi le retour dans le noir."

Petit sourire provocateur. Eliot Saddler est dans la place (avec son fidèle Sirius au pied regardant vers l'horizon *ou pas*).

Le sourire ne dura pas longtemps sur ses lèvres. Hypnotisé par la beauté de l'endroit, il ne pensait plus. Même Sirius qui habituellement n'était pas aussi sensible à l'art que sa moitié d'âme, avait perdu ses mots.
Les couchers de soleil sont en général beaux, on ne sait jamais, un coucher de soleil pas beau, ça doit bien exister, mais un coucher de soleil d'hiver sur la mer qui le reflète vu en hauteur comme si on dominait le monde, c'était magnifique. Dans ses moment la, il regrettait de ne pas être un photographe talentueux, capable de reproduire et de transmettre ce au il voyait. Non lui il devrait lui donner son propre coup de pinceau, s'approprier totalement ce qu'il voyait pour en faire sa création.

Quelques secondes après, Eliot avait déjà sorti son carnet, enfin si un cahier à spirale de feuille Canson 24x32 peut être vu comme un carnet, et ses pinceaux, il ne se voyait pas dessiner au crayons même si ça aurait certainement pu être possible, avec des crayons aquarellables, pour un rendu plus joli.

Le jeune homme lança un regard à son professeur, accompagné de son sourire en coin, qui perdrait dès qu'il commencerait à peindre, comme toujours, le dessin était certainement la chose la plus sérieuse de leurs cours.

"Alors mademoiselle, on fait quoi aujourd'hui?"

Puis il l'écoutait attentivement ce qu'elle disait avant de se mettre à mélanger les couleurs pour essayer de reproduire le chef d'œuvre de la nature qui se trouvait face à eux, sans voir arriver au loin, les taches sombre des nuages qui s'approchaient dangereusement d'eux, pouvant à tout moment déclencher un orage.

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Dernière édition par Oxane Fox le Lun 28 Avr - 19:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The fool on the Hill. - PV Eliot.   The fool on the Hill. - PV Eliot. Icon_minitimeJeu 2 Jan - 23:00

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En élève modèle, Eliot avait déjà sorti ses crayons et ses feuilles. Quoique, il n'avait pas tort, il fallait se dépêcher: Un beau coucher de soleil ne durait pas longtemps, il fallait qu'ils réussissent à capter cet instant avant qu'il ne leur file entre les doigts. Il avait son sourire en coin aux lèvres tandis qu'elle souriait comme une enfant, incapable de contenir la joie qui l'envahissait devant ce spectacle.

"Alors mademoiselle, on fait quoi aujourd'hui?"

Iris haussa les épaules et balaya du regard la vue qui s'offrait à eux.

"On fait ça."
murmura -t-elle.

D'un signe de tête elle l'enjoignit à se rapprocher du bord de la falaise. Elle s'assit sur le rebord, laissant ses jambes se balancer dans le vide, Snow se postant derrière elle, collé à son dos, tout comme elle l'avait fait la première fois qu'elle était venue. Elle n'avait pas peur, elle aimait bien ça, elle se sentait libre. A côté d'elle, l'étudiante vida son sac des affaires qu'elle avait apportée et qui tombèrent en vrac sur les cailloux, au cas ou Eliot en aurait besoin, même s'il semblait déjà plutôt bien équipé. Elle leva la tête vers lui:

"Alors alors, on va se concentrer sur le dégradé, et sur les reflets sur la mer. Tu vas juste croquer les formes au crayon, grossièrement pour pas que ça nous prenne trop de temps, mais on va surtout bosser sur les couleurs, ok?"

Elle finit sa phrase par un petit sourire. Encore un. C'était la fête du sourire aujourd'hui pour Miss Levy. Puis elle laissa son regard se perdre au loin. Elle n'avait pas l'habitude de scruter chaque trait que faisait Eliot, elle savait qu'elle-même avait horreur qu'on la fixe quand elle dessinait. C'était crispant et déconcentrant. Alors, elle profitait du lieu où ils se trouvaient et regardait ce qu'il faisait régulièrement, et le redirigeait s'il y avait des choses qui n'allaient pas, lui donnait des conseils à mesure que le travail avançait, à mesure qu'elle observait le paysage, qu'elle remarquait des détails. D'après elle, le dessin, c'était avant tout un travail d'observation. A mesure qu'on l'observait, le monde nous révélait de plus en plus de secrets. Et ces secrets, Iris n'était là que pour donner les moyens techniques à Eliot de les retranscrire sur le papier.

Lui était toujours concentré sur ce qu'il faisait.  Comme si autour de lui le monde avait disparu, comme si sa feuille était tout ce qui comptait à présent. Elle pouvait le fixer pendant de longues minutes, si elle n'ouvrait pas la bouche pour lui prodiguer un conseil, elle pouvait être sûre qu'il ne le remarquerait pas. Il ne prêtait plus attention qu'au dessin. C'était mignon, ça faisait sourire Iris parce qu'elle connaissait ça. Elle savait qu'elle était exactement pareil lorsqu'elle dessinait, presque en transe. C'était un peu magique, ça lui permettait de s'extraire de la réalité, de se plonger dans ce que l'on faisait entièrement, et en même temps d'y mettre sa vie, de s'y mettre corps et âme.

En tout cas cette concentration payait, puisque sous ses coups de pinceaux, le paysage prenait forme. Les couleurs chatoyantes se mouvaient dans le ciel, passant du bleu au orange, du orange au rose, du rose au violet, rendant la tâche d'autant plus complexe mais d'autant plus passionnante. Seule ombre au tableau, des nuages que la soirée approchant faisaient presque noirs. Elle espérait juste qu'ils allaient passer vite et qu'ils n'assombriraient pas leur beau tableau. Iris balaya ses inquiétudes d'un haussement d'épaule et se approcha d'Eliot pour voir où il en était. Elle observa attentivement, lui donna quelques indications toujours avec le sourire puis renversa sa tête vers le ciel, les yeux fermés, profitant de cet instant. A côté d'elle, elle sentit Snow se frotter contre sa cuisse et se coller à elle pour s'allonger. On aurait encore dit un bébé chat câlin, c'était adorable.

Puis, d'un coup, elle sentit un froid sur le bout de son nez. Ses yeux se rouvrirent promptement, elle lança un regard étonné au dessus de sa tête. Les nuages était juste au dessus d'elle. Ils la narguaient. Sur son bras, elle sentit à nouveau un froid qui la fit frissonner. Le jeune lynx s'était redressé d'un seul coup, le poil hérissé, en bon félin qui se respecte.

"Et mer.de..." murmura -t- elle.

Elle regarda Eliot mais il était plongé dans son travail. Pourtant elle ne rêvait pas, il se mettait à pleuvoir. Autour d'elle, de petites tâches sombres sur le sables en étaient la preuve. Et elles envahissaient de plus en plus le lieu. Quant à Snow, il tournait nerveusement en rond: s'il y avait bien quelque chose qu'il détestait, c'était la pluie.

"Ah non, je proteste là!" fit elle.

Il n'y avait rien à faire, la pluie ne s'arrêtait pas, au contraire, elle sentait de plus en plus de picotements glacés sur sa peau. La jeune fille se souvint que c'était la pluie qui les avaient faites rentrer, elle et Gwen, à l'Académy ici-même. A croire qu'elle était maudite. Et le ciel, lui, avait décidé de les faire chier et de gâcher leur séance. Pour la première fois de l'après-midi elle avait perdu son sourire serein.

"Eliot...Eliot je crois qu'on a un problème."
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MessageSujet: Re: The fool on the Hill. - PV Eliot.   The fool on the Hill. - PV Eliot. Icon_minitimeDim 19 Jan - 17:19





THE FOOL ON THE HILL
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"Eliot...Eliot je crois qu'on a un problème."

Le jeune était totalement absorbé par son dessin qu'il mit quelques secondes avant de comprendre qu'Iris lui parlait et accessoirement que les gouttes qui tombaient allaient lui détruire son dessin (ou alors il dirait que c'est de l'art moderne, tout peut passé sous le nom d'art moderne du moment qu'on sait bien expliquer l'idée derrière la toile. C'était l'une des multitudes de choses qu'il avait appris en cours ces derniers temps.
Il se contenta de figer les gouttes de pluies au dessus de son dessin, de ranger rapidement son début d'aquarelle puis relâcha son emprise sur les gouttes de pluies et finit de ramasser le matériel, autant le sien que celui d'Iris, ils lui rendrait ses pinceaux plus tard, c'était pas vraiment le moment là.

"On est beaucoup trop loin de l'école pour qu'on puisse y retourner sans se faire jeter par dessus la falaise avec le vent."

Réfléchis Eliot! Réfléchis!
La pluie avait redoublée de force et leurs vêtements commençaient à devenir transparents. S'ils arrivaient à s'abriter pendant l'orage, ils auraient tout de même une bonne bronchite en rentrant. Pris d'une poussée de gentillesse et de chevalerie, il retira sa veste en cuir qui gardait son torse au sec pour la tendre à son amis aux cheveux roses.

"Tu vas attraper froid et après ce sera forcément de ma faute."

Allez, un peu d'humour pendant un début d'orage ne tue personne, si? Enfin uniquement si la personne qui rit à un appareil dentaire, mais ce n'était pas leur cas.
Sirius gardait bien ce geste de gentillesse en mémoire pour pouvoir le ressortir à EJ lorsque l'orage serait fini, rien que pour le taquiner.
Comme s'il avait une formation de météorologue, ce qui n'est absolument pas le cas, Eliot leva la tête vers le ciel, essayant de ne pas trop tremblé sous la douche froide qu'ils se prenaient.

"Va y avoir un orage, donc la forêt c'est mort. Il me semble qu'il y a une grotte dans le coin, mais il faudra faire hyper attention à ce que tu ne t'envoles pas avec le vent toi!"

Voilà à quoi ça les menait quand les filles faisaient attention à leur poids. Elles devenaient tellement légères qu'il suffisait d'une bonne rafale de vent pour les faire passer à dessus bord. Enfin, là n'était pas la question, il fallait qu'il retrouve la grotte le plus vite possible, en tout cas avant que les conditions climatiques ne deviennent pires. Qui aurait cru qu'après une journée avec un ciel plus bleu que bleu, une tempête se préparait. La morale à retenir de cette journée s'il ne meurent pas entre temps? Toujours regarder les prévisions météo avant de sortir faire du dessin.

Sirius semblait avoir retrouvé le petit passage qu'il fallait prendre pour accéder à la grotte. Bon il était tout boueux, avec des cailloux, des branches d'arbres qui fouettent le visage et le soleil était de moins en moins présent ce qui les empêchait de voir quoique ce soit.
Eliot n'avait jamais été particulièrement chanceux ou malchanceux ni même superstitieux, mais il aurait bien aimé regarder combien de petites étoiles il avait aujourd'hui à côté de la mention "chance" pour les lions.

"Je veux pas faire mon macho ou rien, mais je descends en premier parce qu'il me semble qu'il faut descendre une pente déjà dure dans il fait beau alors là ça va être plutôt hard donc je préfère être en bas pouvoir te figer si tu tombes, on sait jamais."

Et aussi parce qu'il va certainement falloir te rattraper avant d'entrer dans la grotte. mais autant éviter de lui faire encore plus peur s'il elle n'était pas déjà un peu apeurée.
Face au chemin boueux il pria pour ne rien se tordre, se casser et ne perdre aucun membre et aussi pour arrivé plus bas en vie.
Le vent était un peu plus fort mais il le plaquait contre la falaise donc il n'allait pas se plaindre. Sirius descendait pas un autre chemin, plus petit, plus protégé, plus sûr mais que seul les ewigs allaient pouvoir emprunter.

Bon il fallait essayer de relativisé, cette descente c'était exactement comme la descente en rappel qu'il avait fait avec Benji un jour sauf que cette fois, il n'y avait pas de corde, et il n'était du tout assuré. Il aurait peut-être du y penser avant.

Son pied glissa sur une pierre et il descendit quelques centimètres sur le dos avant de se rattraper à une racine d'arbre. Première peur.
En essayant de se remettre debout le vent le jetta sur quelques cailloux à gauche. Deuxième peur et douleur au flanc.
Il était arrivé un peu au dessus de l'ouverture de la grotte mais il pouvait sauté à partir d'ici. Sauf que s'il le faisait il ne pourrait pas assurer la descente d'Iris. Il se contenta de s'installer sur une partie qui lui semblait plus stable que les autres et demanda à Sirus de remonter chercher Iris s'il le pouvait (parce qu'il n'avait pas prévu non plus une idée pour pouvoir prévenir à la londonienne qu'elle pouvait descendre, pour l'organisation il repasserait.)
Le labrador se contenta de regarder sa moitié d'âme en soupirant. C'était comme lorsqu'ils faisaient des trucs débiles avait Benjamins, ils oubliaient toujours des points importants du style "Comment on sort d'ici?" ou "Comment on y entre sans être déchiquetés?"
Le labrador noir se mit à courir pour atteindre le haut de la falaise et donner le départ à l'artiste aux cheveux chamalow.
Pendant ce temps, Eliot essayait de rester stable, de ne pas trop penser aux mètres qui le séparaient du sable de la plage ainsi qu'à la douleur qu'il ressentait dans son flanc gauche et accessoirement il essayait de se reposer pour disposer du maximum de ses pouvoirs (et ne pas faire exploser Iris malencontreusement).
Tout ce qu'il attendait maintenant n'était que la tache rose des cheveux que la jeune fille au milieu de la pluie et de la boue.
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MessageSujet: Re: The fool on the Hill. - PV Eliot.   The fool on the Hill. - PV Eliot. Icon_minitimeDim 19 Jan - 20:01

The fool on the hill.
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Il leva finalement la tête, et sans un mot, se mit à ranger toutes les affaires éparpillées sur le sol dans son sac. Iris se leva d'un bond: il pleuvait de plus en plus, mademoiselle avait eu la bonne idée de sortir avec un sweat pas vraiment imperméable qui virait du gris au noir. Et son écharpe était sûrement une éponge. Pour la plus grosse frileuse que la terre ait jamais porté, c'était pas franchement idéal. Elle sentit une veste se poser sur ses épaules, et leva les yeux vers Eliot:

"Tu vas attraper froid et après ce sera forcément de ma faute."

L'étudiante rit doucement en le remerciant. Il faisait plus chaud d'un coup. Lui allait sûrement crever de froid.Elle eut envie de lui rendre sa veste en voyant qu'il se retenait de ne pas trembler, mais il proposa aussitôt de se rendre dans une grotte. Une grotte? Ah oui, ça disait vaguement quelque chose à Iris. Cet endroit impossible d'accès à moins de se briser l'échine ? Oui, à priori c'était bien de ça dont parlait Eliot. Il l’amena jusqu'à l'endroit dit, une sorte de passage en pente qui descendait jusqu'à la grotte. Entre la boue, les feuilles mouillées, les rochers qui sortaient çà et là et les branches noueuses enfoncées dans le sol ça donnait franchement envie. Et si Eliot avait envie de s'y aventurer le premier, qu'il se fasse plaisir! Et puis, c'est vrai qu'à condition qu'il ne la fasse pas exploser, son pouvoir pouvait s'avérer franchement utile.

Elle le vit commencer à descendre et se casser la gueule une fois. Il avait fait la moitié du chemin sur les fesses. Le cœur d'Iris avait fait un bond dans sa poitrine, sa main se porta à sa bouche et ses yeux restèrent écarquillés d'inquiétude. S'il leur arrivait quoi que ce soit, elle ne savait pas dans quelle mesure ils pourraient appeler des secours. Et puis sans sa veste, Eliot pouvait aussi bien s'ouvrir le bras sur un rocher ou quoi. On sait jamais. Mais l'étudiant était un grand gaillard plein de ressources apparemment, puisque remis sur pied, il continua prudemment sa route. Il arriva finalement près de l'accès, et la jeune fille vit Sirius qui remontait vers elle.

Elle regarda le canin sans vraiment comprendre, puis ça fit tilt dans sa tête. Ah oui. C'est vrai. Elle aussi était censée descendre. Elle avait oublié ce détail. Et concrètement, si Eliot avait réussit à se faire mal, elle était positivement certaine de se fracturer un membre. La jeune fille aux cheveux roses lui lança un coup d'oeil inquiet en bas genre "T'es sûr que tu veux que je fasse ça?". Mais elle se dit qu'il était là, il valait mieux lui faire confiance plutôt que de stagner ici et se tremper jusqu'aux os. Snow suivit Sirius sur un petit chemin en parallèle, sans trop d'encombres, pendant qu'Iris entamait sa descente.

Vous saviez qu'Iris était la personne la plus maladroite du monde ? Vous savez, le genre qui se prend des poteaux, s’emmêle dans ses propres pieds et se rattrape de foncer sur une personne ou de trébucher dans les escaliers à la dernière minutes par des petites pirouettes savantes. Bon bah voilà, maintenant vous savez. Et les pirouettes dans la bouillasse, c'est pas le top. Elle mettait un pied devant l'autre à une lenteur d'escargot atrophié de peur de se ramasser, mais en fait, ça ne servit à rien, parce que la grosse racine d'arbre sortie de nulle part, elle ne l'avait pas vue. Elle buta dessus, sa cheville se tordit et elle continua sa chute en glissant. Étonnamment elle ralentissait. Eliot. La jeune fille souffla de soulagement, même si sa cheville la lançait, elle se releva et finit la descente. Sur les derniers mètres, elle glissa sur une feuille et se serait sûrement pris le sol dans la tête si le jeune homme n'avait pas été là à l'attendre pour la rattraper.

C'était un peu trop d'émotion pour une Iris qui n'était pas habituée aux sports extrêmes. Elle reprit son souffle en s'accrochant à Eliot comme une bouée de sauvetage au beau milieu de l'océan Pacifique. Puis elle le regarda, sourit et ne put s'empêcher d'éclater de rire. Ils l'avaient fait, ils leur restait deux bras et deux jambes, pour le reste ils verraient une fois au sec.

Le reste ne présentait pas de grande difficulté:

"On y va avant que tu meures d'hypothermie ?"

Elle sauta pour se retrouver de l'autre côté. La cheville. Mais bon, la douleur n'était pas insupportable, c'était juste franchement gênant pour le moment. Elle sauta dans une grosse flaque d'eau qui s'était formée à l'entrée de la grotte, comme la gosse de 5 ans et demi qu'elle était parfois, puis lança un grand sourire à Eliot avant de s'enfoncer dans la pénombre, juste assez pour qu'ils puissent encore y voir quelque chose sans être exposés au vent. Finalement, elle s'adossa à la paroi en pierre pour se laisser glisser comme une loque en soupirant à côté de son ami.

"We did it!"

Triompha -t-elle, l'écho résonnant dans toute la grotte. Dehors, elle entendait le tonnerre. Iris n'avait pas peur de l'orage: Elle aimait bien ça quand elle était au chaud, au sec, de préférence sous sa couette et surtout quand elle avait quelqu'un avec elle. Elle trouvait ça réconfortant. Savoir qu'autour d'elle le monde hurlait et se déchirait et qu'elle était là, au calme, apaisée. C'était une des plus belles sensations du monde. Et là, elle avait le grand gaillard qui l'avait presque sauvée de la mort et qui l'avait empêchée de mourir de froid. Donc niveau compagnie, ça allait plutôt bien.

"Bon, pour le dessin, je crois que c'est un peu mort...Tu veux récupérer ta veste au fait? Tu dois geler non?"
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MessageSujet: Re: The fool on the Hill. - PV Eliot.   The fool on the Hill. - PV Eliot. Icon_minitimeSam 29 Mar - 12:08





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Elle allait tomber, encore, il le sentait, il le savait. La première fois il avait pu ralentir sa chute au prix d'une bonne quantité de son énergie, parce que figer toute la boue qui avait décider de faire faire descendre Iris sur la voie rapide ça en bouffait de l'énergie! Alors quand il l'a vit partir en avant prête à se fracasser le crâne sur le rocher où il l'attendait, le new yorkais la rattrapa in extremis. Le fait qu'elle le serre de telle sorte qu'il avait l'impression qu'elle souhaitait l'étouffer lui permit de rester debout sinon il serait tombé sur ses genoux depuis longtemps et puis il avait toujours mal au flanc et froid.
Sans qu'il ne s'y attende, la jeune fille qui se cramponnait à lui comme une moule à son rocher éclata de rire. Ils étaient tous les deux au milieu d'une tempête, debout sur un rocher, pleins de boues et elle, elle riait, c'était certainement nerveux mais dans le cadre actuel, c'était quand même un peu étrange. Un peu.
Après quelques autre secondes de répit, l'artiste aux cheveux arc-en-ciel lui rappela qu'il était peut être temps qu'ils y aillent, parce que le but de base ce n'était pas de rester comme des statues sur un rocher mais de s'abriter dans la grotte et qu'il était en tee-shirt et visiblement elle n'avait pas envie de le voir finir en glaçon. Trop gentil.
Une fois n'est pas coutume, l'anglaise prit les devant et sauta pour entrer dans la grotte, façon Mario qui saute dans les tuyaux rapidement suivit d'Eliot qui commençait à vraiment avoir mal, froid et envie de dormir. D'une certaine façon leur escapade dans les descentes dangereuses pour se cacher dans une grotte afin d'augmenter leurs chances de survie à l'orage lui rappelait les évènement qui avaient maintenant fêtés leur funeste premier anniversaire. Malgré le fait qu'il n'était pas resté longtemps sur Eternal Time pendant cette période, son cousin l'avait hébergé pendant plus de quatre mois, il en avait croisé des personnes qui avaient vécu cacher avant qu'un militaire assoiffé de sang ne vienne les abattre. Il avait vérifié, de tous les gens avec qui il avait du faire équipe pour survivre, il était le seul survivant, et Benji devait avoir survécu aussi, il ne savait pas trop comment, mais c'était juste qu'il n'était pas revenu, du Benjamin tout craché en somme.

Une fois dans la grotte, Iris-l-enfant-de-cinq-ans s'amusa à sauter dans les flaques, après tout elle devait déjà nager dans ses chaussures au sens propre du terme, autant en profiter. Il lui rendit son sourire avec certainement un peu moins de vitalité qu'elle : il avait vraiment mal au côtes, il s'en était peut-être cassé une conte le rocher? À moins que ce ne soit qu'un vilain hématome...
Adossé à la paroi de la grotte, il laissa Iris s'enthousiasmer de leur survie, un léger sourire sur les lèvres, c'est vrai qu'ils y étaient finalement arrivés. Ils avaient survécut, enfin pour le moment parce qu'il ne voulait même pas imaginer de quelle manière ils allaient remonter avec toute cette boue. Et puis ils n'avaient pas de nourriture à part une pomme, volée à la cantine, qu'il promenait avec lui. Maigre repas. Pourtant Sirius, qui venait d'arriver avec Snow (ils avaient mis plus de temps car Sirius était ralenti par la blessure d'Eliot et Snow semblait avoir eu mal aussi pendant la descente, enfin c'était peut-être juste Iris qui s'était fait mal...), rappela à sa moitié d'âme qu'il serait de meilleur effet 'éviter de penser à ça et de paraître heureux d'être envie, rien que pour le symbole.

- Ouais, on est en vie, comme quoi regarder tous les épisodes de Man vs Wilde au collège, c'était pas si inutile que ça!

"Bon, pour le dessin, je crois que c'est un peu mort...Tu veux récupérer ta veste au fait? Tu dois geler non?"

- C'est bon garde-là, je pensait plutôt faire un feu, pendant l'attaque on était un peu restés par là avec d'autres personnes, il doit encore rester le bois qu'on avait ramener. De toute façon on aura besoin de lumière dans pas longtemps, la nuit va bientôt tomber.

Au prix d'un douloureux effort accompagné d'une belle grimace, Eliot se leva et présenta sa main à la jeune fille.

- Allez vient, on met le chauffage et après je te fais le tour du propriétaire!

Plus ils s'enfonçaient, moins il y avait de lumière, pourtant les buches qu'ils avaient gardés étaient au fond de la grotte. Lorsqu'il fut presque impossible de discerner les formes, Eliot chercha la main d'Iris pour s'assurer qu'il ne la perdait pas. À l'entrée de la grotte les ewigs montaient la garde afin de les prévenir si une grosse bête décidait d'entrer s'abriter elle aussi. Même après un an, les mouvements lui étaient encore gravés dans l'esprit. Il connaissait le nombre de pas exact qu'il fallait pour arriver jusqu'à la réserve de bois en évitant les petits lacs d'eau chaude. Une fois arrivés, entoura la taille de la jeune fille pour atteindre la poche dans laquelle devait être son portable puis, persuadé d'avoir décidément autant de chance que de malchance aujourd'hui, il admira l'étanchéité de sa veste et la lumière qui émanait de son portable mais qui lui indiquait aussi qu'il allait bientôt s’éteindre faute de batterie. Bon il s'y attendait, ça devait faire trois jours qu'il ne l'avait pas rechargé, c'était presqu'un miracle qu'il soit toujours en état de marche.
Le new yorkais décidément bien décidé à se la jouer à la Mac Gyver remplit le sac d'Iris de petit bois et de brindille tendit qu'il prit une demi douzaine de grosses buches. Ce n'était pas du sexisme, mais connaissant maintenant plutôt bien l'adresse naturelle de sa partenaire de galère, il trouvait plus judicieux de lui laisser les mains libres afin de pouvoir retrouver son équilibre au cas où...

Le chemin du retour se fit beaucoup plus lentement, les buches étaient lourdes, son portable n'avait plus de batterie et il ne voulait pas perdre la fille aux cheveux barbapapa.
Une fois sur place, Eliot profita des dernières lumières du jour pour préparé le feu.

- Tu veux apprendre comment allumé un feu façon boy scout? Regarde. D'abord tu vas chercher des pierres pour sécuriser. Et Sirius illustra ses propos en ramenant plusieurs pierres de taille moyenne dans sa gueule. Après tu fais un cercle puis, tu prends du papier. Il déchira quelques feuilles du seul carnet à peu près sec qu'il avait trouvé dans leurs affaires et en fit des sortes de boules de papier froissées. Ensuite tu fais un tipi de brindilles, oui un tipi. Il commença et la laissa finir le superbe tipi qui servait en quelque sorte de toit aux boules de papier froissées puis ils semblait chercher quelques choses dans les poches de son jean sans succès, il passa donc de nouveau son bras autour de la taille d'Iris pour atteindre la poche dans laquelle il y avait son briquer et une fin de paquet de clopes. Il enflamma alors avec difficulté, et en riant de son incapacité à atteindre le papier grâce au super tipi qu'avait fait Iris, les boulettes de papier puis ajouta, une fois que les brindilles avaient prit, des morceaux de petit bois puis une grosse buche.

- Voilà! Il faudra peut-être refaire un allez retour pour cherche du bois mais on devrait tenir quelques heures comme ça.

Il lui sourit puis enleva son tee-shirt avec une jolie grimace, puis le laissa à côté du feu pour sécher pendant qu'il examinait son flanc gauche. La chaleur se diffusa rapidement dans la grotte et l'orage semblait maintenant n'être qu'un vieux cauchemar.

{pas relu donc booon xD)
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