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 Just like every thirsday night... -PV Andrew-

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Iris Levy
Iris Levy
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Rien n'est vrai que ce qu'on ne dit pas.

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MessageSujet: Just like every thirsday night... -PV Andrew-   Just like every thirsday night... -PV Andrew- Icon_minitimeJeu 11 Juil - 16:13

Iris finit son plat de pâtes réchauffées au micro onde en regardant sa montre: Il était 21:30, on était jeudi soir, et elle était en retard. L'était elle vraiment? Elle ne se posait plus vraiment la question. La jeune fille finit son verre d'eau d'une traite, déposa sa vaisselle dans l'évier dans un tintement furieux, sauta par dessus quelques dessins qui traînaient pour récupérer son sweat qu'elle enfila en fourrant dans son sac crayons et pinceaux, le passa à son bras et cria à son ewig:

"Snooow? On y va!"

Le jeune lynx rappliqua dans la seconde et Iris claqua la porte derrière eux. Les deux âmes se dirigèrent vers la salle d'arts plastiques. Ce n'était pas vraiment un rendez vous, c'était un peu plus qu'une habitude: Chaque jeudi soir, à 21:30, Iris allait à la salle d'arts plastiques qui était ouverte aux pensionnaires en dehors des temps scolaires pour peindre, ou dessiner. Et chaque jeudi soir à 21:30, elle y retrouvait Andrew, avec qui elle passait ces soirées depuis qu'une fois, ils s'étaient rencontrés dans cette même salle et y avait peint pendant plusieurs heures. Ce rituel, elle y tenait. Elle n'aimait pas y déroger, même si elle savait qu'il n'était pas assez établi pour qu'elle prévienne de ses éventuelles absences. Il était implicite, mais bel et bien réel. Une parenthèse, tranquille, silencieuse. Lourde de sous entendus parfois, mais toujours complice. Parfois ils échangeaient quelques mots sur leurs œuvres, sur leur journée, parfois ils se contentaient de travailler dans un silence apaisant. Personne n'était jamais venu interrompre ce moment: Après tout, il fallait être très passionné ou très idiot pour passer sa soirée seul enfermé à peindre dans une salle de cours qu'on passait la journée à fuir. Était elle de la première ou de la seconde catégorie? Elle ne savait pas, elle savait juste qu'elle aimait dessiner, qu'elle aimait se perdre dans ce instants, dans cette rigueur, dans cette recherche d'une perfection inatteignable, et qu'elle aimait ces moments privilégiés.
Iris et Snow descendirent les escaliers, longèrent le couloir et arrivèrent devant la porte. La jeune fille posa sa main sur la poignée et l'y laissa quelques instants avant d'ouvrir la porte. Silence. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Était elle seule? C'était dans ces moments là qu'elle se rendait compte de l'importance de ce rituel pour elle. Il n'allait pas venir. Iris s'avança dans la pièce: les pinceaux étaient dérangés, un chevalet avait été pris. Elle détourna le regard et poussa un petit sourire en souriant: Andrew était là, absorbé dans si travail.

"T'y verrais pas un peu mieux avec de la lumière?" Lui fit elle en riant.

C'est vrai qu'à cette époque ci, il faisait encore clair. Iris alluma la lumière et reprit au moment où il se retournait:

"Salut Andrew, quoi de neuf?"

Elle posa son sac sur le plan de travail, le vida et y prit ce qui l'intéressait avant de s'installer aux côtés du jeune homme. Iris ne savait pas bien ce qu'elle voulait faire, elle était du genre dont l'inspiration lui venait en créant: Elle avait vite progressé depuis qu'elle avait commencé à dessiner, lorsqu'elle avait fugué de Londres. Dans sa solitude, c'était ce qui l'avait empêchée de devenir folle. Maintenant, elle dessinait tout, dès qu'elle avait un papier et un crayon elle reproduisait ce que le monde lui offrait à reproduire.
Son appartement était rempli de feuilles, des piles augmentaient de volume chaque jour au pied de son lit, prenant la poussière. Iris refusait de les jeter mais refusait egalement de les revoir une fois que les dessins étaient finis. Pour elle, une oeuvre etait une capture de l'instant, une maniere de l'immortaliser dans une sorte de perfzction imaginaire. Les revoir risquaient de deçevoir, de briser ce souvenir. Iris se recula un peu pour voir ce qu'Andrew faisait, pencha la tête et sourit.

"C'est joli, murmura -t-elle, c'est harmonieux..."

Son regard croisa le sien et son  sourire s'élargit un peu plus. Indéniablement, elle aimait ces instants plus que tout.
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MessageSujet: Re: Just like every thirsday night... -PV Andrew-   Just like every thirsday night... -PV Andrew- Icon_minitimeMar 23 Juil - 15:48

Andrew & Iris
«Artists Never Die »



Depuis toujours, je trace mes maux, glyphes sanguine sur le papier. Depuis petit déjà j’agitai mon crayon effrayé, déchirant le papier a coup de plume. Depuis toujours je me jouais des couleurs tantôt froide, tantôt chaude, essayant de capturer mes frayeurs l'instant d'un coup de crayon, d'un mélange d'encre. Imprimant dans le papier pâle, l'ombre de mes vices. J'étais un enfant de l'ombre aux gribouillis infâmes. Je me rappelle mes parents, quand j'étais petit, mes dessins leurs faisaient peur. Ma cervelle accouchée dans l'encre amniotique leur faisait peur. Mes maux éjaculé leurs faisaient peur. S'ils avaient su comment moi, j'avais peur, dans le noir, serrant mes couverture, mordant mon oreiller tandis que le chat se tordait de douleur sur le sol, ayant trop mal pour hurler. Alors je dessinais, étalant ma conscience mutilée. Je dessinais, le chat ensanglanté de mes traits malhabiles. J'ai toujours dessiné, capturer le monde d'un coup de crayon. L'art est une poésie qui se passe de mots, c'est un instant sublimé, volé, éparpillé.

Même lorsque j'écumais les route, emmitouflé dans ma romance bohème, loin de mes maux, je semais derrière moi une orgie de papier ou les monstres se mêlaient au fée. Je volais par ici et parlais carnets à dessins. Je n'ai jamais cesser de dessiné. J'ai ça dans le sang, l'art. Je n'ai jamais pris de cours, j'ai toujours été un dessinateur libre. Les courts d'art plastique m'emmerdent au plus haut point. Enchaînant la créativité, flirtant entre aliénation de l'artiste et silence forcé, ils empêchent mes cris d'encre de résonner. Mais la salle d'art, c'était autre chose, tout un matériel mis à disposition, ici des toiles, là des aquarelle, la encore profusion de couleurs. Une caverne d'Alibaba. Alors c'est venu, doucement, le soir j'y allait, bien au chaud dans ma solitude, a couvrir les papiers et les toiles. Un vieux cartons aux coins de la pièce est emplis de mes turpitudes vespérales.

Et puis elle est arrivée. La toile intime de mes création s'est étiolée comme neige au soleil. J'aimais pas. Puis j'ai aimer. Les silences complices, souffle qui s'emmêlent, folie créatrices, imagination en éveil, le partage peu à peu, moment intime inespérés. C'est rentré dans la coutume, ça s'est imprimé dans les habitudes, les jeudi soir.

Ce soir j'étais allongé sur mon lit, attendant l'heure de me levé, enfumée jusqu'au fond de mes tripes, ressentant chaque parcelles du monde, noyé dans mes rêves. Je saisissait la feuille nouvelle, de la salvia, sauge divinatoire au vertu prétendument ésotérique. Je n'ai jamais trouver d'herbes au effets plus étranges. La fumée acre se répend doucement, cheminant à travers nos veines puis tout explose. Ce n'est pas une défonce floue, tanguante, ni enivrante, c'est une défonce qui ouvre les yeux et les sens, des perceptions nouvelle. Je ressent le soleil, je suis le soleil. Je chemine dans un chemin d'air immense, aussi léger que le vent,  l'air qui s'engouffre par les fenêtre me parle. En salle d'art, toile et peinture, je laisse les traits dérivés sans tenter de comprendre ce que je peins, je me laissait porté par les courants qui m'étouffent. Qui m'ouvre les yeux et l'âme. Puis elle est entré, je l'ai ressentie plus que je l'ai vue ou entendue, c'est son âme que j'ai percu, un nouvelle être que ma conscience éxacerbée par la salvia a plus percevoir. Plus que le cafard, plus que la mouche, cette femme à l'aura blanche. Mon aura à moi s'endormait. Elle ne supporte pas l'herbe. Elle parle, mes sourire silencieux lui répondent, mes doigts s'agitent sur la feuille.

"C'est joli, murmure -t-elle, c'est harmonieux...

Je lève un sourcil intrigué, regardant pour la première fois ce que j'étais en train de dessiné. Un iris, un énorme iris à la lourde pupille. Un œil aux cils fins. Ashman ronronnait, allongé de tout son long. Cet œil je le connais. C'est un œil pâle, amoureux, lardé de khôl au traits définitivement masculins, une odeur de peine au fond de la prunelle. C'est l'oeil de Peter. Un sourire mélancolique sur les lèvres, je me tourne vers Iris.

« Merci... »

On ne s'étais jamais vu que dans cette salle mais l'envie de la connaître avait germer peu à peu.

« Dis... ca te dirais d'aller boire un verre, un jour ? »

Silence. Murmure. La salvia s’éteint, laissant une hébétude transcendante. Nous ne voyons rien. Nous ne comprenons rien. Les portes de l'esprit sont vertes. Verte comme la sauge.
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Iris Levy
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MessageSujet: Re: Just like every thirsday night... -PV Andrew-   Just like every thirsday night... -PV Andrew- Icon_minitimeMar 23 Juil - 20:51

Iris observa un moment le tableau. Elle aurait voulu s'y lover, se perdre un instant dans la douceur des traits issu de l'esprit torturé du jeune homme. La fenêtre sur une âme aimée qui la scrutait au centre n'avait rien du Big Brother effrayant qui vous traquait. On sentait dans son ventre une attraction irrésistible vers la profondeur de cette pupille, vers les couleurs chatoyantes de cet iris, vers ces longs cils qui vous happaient. Chacun de nos membres ne désirait qu'être observé, protégé par cet œil qui s'étendait sur toute la toile, produit des méandres d'un passé douloureux. La jeune fille n'aurait bien su pu dire à quel souvenir se rattachait les paupières fébriles du tableau, mais il était évident qu'il n'avait pas été construit de tout pièce.
Iris fronça le nez: Elle venait de sentir les relents de fumée. Depuis l'établissement silencieux de ce rituel Iris avait remarqué qu'Andrew fumait toutes sortes d'herbes. Beaucoup. Tout le temps. Elle ne disait rien: Elle n'était pas en droit de le faire après tout. Mais ça l'avait toujours un peu rebutée.
Pourtant, durant sa jeunesse, avec un père totalement absent, effrayé par son pouvoir, elle avait eu au cours des soirées ,où elle échappait chaque soir à cette réalité, l'occasion de tester toute sortes de produits. Elle s'était perdue dans tous les excès, se souvenait de l'ivresse de chaque soir, mais aurait été incapable de s'en remémorer une seule: L'alcool avait emporté dans ses perditions les images de ces nuits, laissant un relent doucereux de joie dans l'oubli. Si celui-ci avait pu la faire tomber plus bas qu'elle n'avait cru possible, elle n'avait pas dépassé de limites concernant la drogue, bien qu'elle eut pu. Et aujourd'hui elle s'en remerciait, éprouvant un certain dégoût face à ces substances, liées dans son imaginaire à un passé douloureux et subversif. Aujourd'hui encore, elle ne voulait pas que son trait soit faussé, qu'un quelconque manque soit pallié en elle pour pouvoir laisser libre cours à sa passion.
Elle ne se permettrait bien sur jamais de juger Andrew, mais la jeune femme devait avouer qu'un pincement au cœur pouvait la prendre: Comment un jeune homme pouvait à la fois allier tant de grâce et tant de noirceur en lui, se détruire à petit feu de la sorte? Comment ces yeux emplis d'une mélancolie poétique, d'un regard reflétant l'infinie tristesse du monde, pouvaient côtoyer une élégance, un pas si assuré?
Elle s'était perdue là dans ses contemplations lorsque la voix d'Andrew la tira de sa rêverie:

"Dis...ça te dirait d'aller boire un verre un de ces jours?"

La jeune fille fut relativement surprise: voir le jeune homme dans une autre situation que dans cette habitude quotidienne ne lui avait pas effleuré l'esprit. En y réfléchissant, elle n'avait jamais appris à le connaître au delà d'une salle d'art plastique silencieuse, de sourires complices et d'un rendez vous comme une ritournelle rassurante: sans se poser la question, dans un sourire enthousiaste, elle lui répondit:

"Avec plaisir, quand tu veux!"

Elle laissa trainer ce sourire sur son visage alors qu'elle se détournait vers sa propre toile. Iris attrapa un crayon et commença à esquisser ce qui lui venait à l'esprit. Un champ vu de haut, une clairière peut être? Des arbres, des ombres, une flore vagabonde s'ajoutaient petit à petit, sous les coups de crayons nerveux de la jeune femme. S'ajouta une fille au centre du tableau, une enfant dont les cheveux épars s'étendaient autour de sa tête posée dans l'herbe, dont le sourire las et le regard doux se détournaient vers les méandres de la forêt où elle avait trouvé un havre de paix. Iris dessinait mais les traits qu'elle dépeignaient n'étaient pas le fruit de sa conscience. Sans le vouloir, elle se retrouva avec en face d'elle un portrait de Cher, sa petite sœur, en face d'elle. Elle étouffa un petit cri. Comment n'avait elle pas pu le voir? C'étaient ses cheveux emmêlés, son allure fragile, ses yeux empreints d'une intelligence étonnant pour son âge, sous cou fin, ses jambes allongées. C'était sa sœur, sa sœur de 11 ans qu'elle avait abandonnée en quittant Londres, en fuyant un père qui ne contrôlait plus sa peur du pouvoir d'Iris, qui tentait de voiler derrière des mensonges l'amour qui laissait place au dégoût pour sa fille. Cher était son seul regret, son éternel regret. Elle savait qu'un jour elle devrait retourner la voir. S'excuser de l'avoir abandonnée, la serrer dans ses bras au moins une fois. Au cours de son année de fuite, puis de son année à l'Académie, elle en avait rêvé sûrement chaque jour. Au fur et à mesure que le visage de Cher se flouait, elle se sentait tomber un peu plus profond, se noyer dans les regrets qui l'étourdissaient depuis qu'elle avait posé un pied hors de son jardin Londonien, il y avait de cela plus de deux ans. Les yeux d'Iris se mouillèrent contre son gré, elle se mordit la lèvre fort, si fort qu'elle sentir un goût métallique sur sa langue. La jeune fille souffla lentement et ferma les yeux. Elle se recula comme ceci et ne les rouvrit que lorsqu'elle ne pouvait plus distinguer les traits de sa sœur sur son œuvre. D'une voix encore un peu tremblante, elle demanda à Andrew, dont la présence s'avérait aussi gênante que d'un immense secours en cet instant:

"En fait...ça ne te dirais pas...tu sais? D'aller boire un verre maintenant. Je crois que j'ai pas la tête à dessiner là."
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